L’article du Dauphiné Libéré
L’article étant hébergé sur le site du Dauphiné Libéré qui est payant, j’ai copié le texte de ce dernier ci-dessous.
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Sophie Meyer est portraitiste animalier.
Lors du Salon des animaux de compagnie ce week-end à Meythet, cette artiste, installée dans les Alpes-de-Haute-Provence, dessinait en direct la bouille d’une boule de poils, à partir d’une photo confiée par ses maîtres.
Un métier en essor alors que chiens et chats occupent de plus en plus de place au sein des foyers.
Elle a le coup de crayon pour les boules de poils.
Sophie Meyer est portraitiste animalier. Pastel à la main, elle tire le portrait d’un chien, à partir d’une photo de
l’animal posant dans la maison familiale.
Un cliché transmis par son propriétaire.
Son chevalet est installé ces samedi 12 et dimanche 13 avril au Salon des animaux de compagnie qui s’est tenu à Annecy (Meythet). L’artiste travaille en direct sous les yeux des visiteurs.
Si d’apparence, rien ne ressemble plus à un chien qu’un autre de la même race, l’artiste bas-alpine sait apprivoiser les traits qui les rendent uniques aux yeux de leur maître.
« Toute la différence est dans le regard », glisse-t-elle.
Justement, les yeux et la puissance du regard, ce sont les détails qui l’ont poussée à être portraitiste humain et à présent aussi animalier. Un art devenu un métier depuis 2012.
Beaucoup pleurent en revoyant, dans le tableau, l’animal perdu
« J’avais le même coup de crayon à l’âge de 15 ans, mais ce n’était pas dans l’air du temps le portrait réaliste.
On me disait que j’étais une photocopieuse, que cela manquait de créativité », déplore la quinquagénaire.
Après des études de lettres et plusieurs expériences professionnelles comme secrétaire de direction, Sophie Meyer reprend le crayon à l’âge de 40 ans.
Pour des humains, dans un premier temps, souvent des êtres chers décédés. Puis pour des animaux de compagnie, aussi.
Son premier modèle à quatre pattes, c’est Ulysse, le boxer décédé de sa maman.
« C’était quinze jours avant la fête des mères, et je me suis dit que ce serait un joli cadeau, un bel hommage. »
Réussi.
« Elle en a pleuré, comme beaucoup de propriétaires qui reçoivent le tableau de l’animal disparu.
Un animal, ça prend la place qu’on lui laisse. Et pour beaucoup de gens seuls, cela tient une très grande place », témoigne-t-elle.
Son coup de crayon vient souvent apaiser une absence douloureuse.
« La douleur pour un animal peut parfois apparaître comme démesurée à autrui, par rapport à la perte d’un être cher, mais elle est toujours respectable », sourit-elle avec beaucoup de bienveillance.
Pour les animaux, elle privilégie le pastel qui lui permet « plus de réalisme » que le crayon, notamment pour le rendu des poils.
« Souvent, les maîtres commandent un tableau après la perte de leur chien ou de leur chat, parfois de leur cheval. Il y a beaucoup de peine. Alors dans le résultat final, l’animal doit être là, on ne peut pas se rater. »
Jennifer Parisot – article du 14/04/2025 19:03 – Temps de lecture : 2 min
Le portrait de la belle Inka, commencé lors de ce salon d’Annecy et terminé dans mon atelier !